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N° 122

Feu et flammes sur nos villages

Textes de Caroline Calame

Société

Aux siècles passés, l’incendie était à la fois fréquent et dévastateur. Fréquent, car tout dans la vie quotidienne facilitait son essor: l’usage incessant du feu pour la cuisine, la lumière, le chauffage, la lessive; les constructions faites essentiellement de bois, de torchis ou de paille, avec des toits de bardeaux.

Dévastateur, car la structure des villages aux maisons serrées, collées les unes contre les autres, lui permet de s’étendre très vite. Le risque est plus grand encore dans le cas de cités comme Le Locle ou La Chaux-de-Fonds. En raison de l’essor de l’horlogerie, toutes deux ont connu une forte augmentation de la population dès le milieu du 18e siècle. Pour l’absorber, elles ont dû s’agrandir rapidement et loger de nombreux habitants dans des espaces restreints.

Les moyens de lutte contre le feu sont dérisoires. Les seaux, les seringues n’ont guère de chance d’en venir à bout. Les pompes, malgré diverses améliorations techniques, restent souvent inefficaces, simplement parce que l’eau manque. Le véritable progrès de la lutte contre le feu consistera dans l’adduction d’eau et la présence d’hydrants – et plus tard dans l’invention des autopompes.

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