Peintre, aquarelliste, verrier, fresquiste
Beaux-arts
Parmi les artistes qui ont défendu et illustré le pays de Neuchâtel, Raymond Perrenoud occupe une place de premier plan. Il laisse une œuvre multiforme qui nous promène dans tout le canton. On lui doit entre autres les fresques des temples des Valangines (1948) et des Brenets (1952), les vitraux du temple de Coffrane (1957) et des Valangines (1981), le mur cinétique du Mail (1969) ou encore un mur-vitrail pour la Communauté de Grandchamp (1958). Peintre, il brosse les portraits de plusieurs conseillers d’Etat dont ceux de François Jeanneret, de Jean Cavadini, de Carlos Grosjean et des dizaines de portraits privés. Aquarelliste de grand talent, il exécute des centaines d’aquarelles représentant des châteaux, des églises et des maisons patriciennes neuchâteloises. Fondateur et rédacteur de la Revue neuchâteloise (1927-1983) il est encore le conservateur d’un musée atypique, le Musée agricole de Coffrane.
Ce cahier de la NouvelleRevue neuchâteloise qui lui rend un juste hommage se présente comme un recueil de témoignages précédé de trois études signées par Patrice Allanfranchini, Caroline Calame et Maurice Evard. Les témoignages sont de Jean-Gustave Béguin, Jean-Marc Breguet, Maurice Evard, Philippe Graef, François Jeanneret, Nathalie Merminod, Yves Millecamps, Chantal Sandoz et Béatrice Zumwald.